L'Anaphore, c'était fort (reminds)

Publié le par Joe l'indien

En disparaissant, les éditions de l'Anaphore ont emporté dans la tombe des boisseaux de talents. Fallait-il laisser intacte sa sepultura ? Non. La Ligue Deu se pose en profanateur, si par là on entend s'opposer aux fossoyeurs du génie. Voici donc un fragment d'épreuves non corrigées, lambeau décousu au linceul de l'Anaphore par son inspiratrice, autrice et éditrice qui tenait en Margotte Chensquet sa "daughter en mind".





 Le dit de l’Unicorne

 

 

Par Margotte Chensquet

 

Ragnar s’exclama :

— La licorne cendrée occidentale est l'ancêtre de toutes nos licornes domestiques. C'est un oiseau migrateur dont le vol en formation en V est bien connu des amateurs. La licorne de Guinée fait exeption car elle descend de la licorne cygnoïde, oiseau qui réside en Asie centrale et en Chine. Quant à tous nos canards domestiques, ils ont pour ancêtre le colvert, execpté le canard de Barbarie, qui descend du canard musqué d'Amérique, oiseau d'Amérique du Sud et d'Amérique centrale.
— La domestication des licornes et des canards remonte à l'Antiquité, compléta Sungrid. Les chinois, les Sumériens et les Egyptiens avaient déjà domestiqué La licorne. On en a également des témoignages plus tard, chez les Grecs et les Romains. Tout le monde connaît l'épisode des licornes du Capitole, qui sauvèrent Rome par leurs cris lors d'une attaque des Gaulois, au IVe siècle av. J.-C. Par la suite, et dès le Moyen Âge, les licornes furent élevées surtout pour leur chair.
— En revanche, nuança Ormjâr le Borgne, on a peu de témoignages sur la domestication du canard, mais certainement remonte-t-elle également loin dans le temps. Les premières mentions en sont faites à l'époque romaine. Certaines races ont été élevées pour l'ornement, d'autres pour leur chair, comme le canard de Barbarie, introduit en Europe au XVIe siècle.
— La licorne et le canard sont des oiseaux très rustiques, finit par admettre Gebillon. Ils s'élèvent tout seuls, ont une croissance rapide et, une fois adultes, ils sont un peu fragiles et résistent bien aux maladies. L'un comme l'autre demandent peu d'installation et entraînent peu de frais, surtout en ce qui concerne leur alimentation, qu'ils trouvent en grande partie eux mêmes sur leur parcours.

Comme à son habitude, Yhlbar de Rïnd  revint à des considérations terre à terre :
— La chair de la licorne est excellente, sans parler de son foie gras, dont la réputation n'est plus à faire. La qualité de son duvet n'est plus à démontrer non plus. Le canard est très rentable, grâce à sa croissance rapide et à l'abondance de sa ponte. La qualité de sa chair ravit de nombreux gastronomes, ainsi que son foie gras, qui fait une large concurrence à celui de La licorne. Certains sont également réputés pour la qualité de leur duvet.

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L'anathème t'aime<br /> enfin je crois
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