un mail d'une lectrice mécontente
A la Ligue Deu, nous ne filtrons pas, nous ne censurons pas, nous acceptons la critique tête haute, certains que la vérité triomphera.
Le lecteur sympathisant est prié de ne pas envoyer de mail de soutien : conscient de ses faiblesse et de ses tares, le héraut de l'ImagInaIre se tient droit, face au vent glacé de la mésestime.
Chère Ligue Deu (même si je ne donne pas cher de votre peau).
Vous me faites bien marrer, si j'ose dire : vos posts suintent l'insatisfaction et l'ennui. J'ai été regarder vos ventes sur edistat et je dois dire que je suis assez mort de rire. Venez prétendre après celà que vous n'êtes pas aigris ? Certains des auteurs de la Vraie Ligue de l'Imaginaire ont vendu en un seul livre plus que vous tous réunis.
J'ai sous les yeux un roman de Fabrice Colin - qui, soit dit en passant, n'a plus écrit le moindre de texte de fantasy, à part une pitoyable variation sur les dragons et le nazime - pitié ! - depuis des lustres, et je ne vois pas très bien du haut de quel perchoir ce petit branlotin, si c'est bien de lui qu'il s'agit, se permet d'asséner jour après jour ses leçons faussement désinvoltes à la communauté SF, qui s'en sort parfaitement sans lui, merci. Je vous prends une page au hasard : "Une cité excessive s'offrait à ma vue." Putain, sans rire (pas facile) : c'est juste pathétique. Une cité excessive ? Et la bourgade "juste ce qu'il faut", elle est où ? Il faudrait commencer par apprendre à écrire avant de donner son avis sur tout.
Je vais vous dire ce que je pense : les vrais auteurs de fantasy ont un public, eux. Ils écrivent avec leurs tripes, les gens le savent, ils achètent leurs livres, fin de l'histoire.
Vous (et c'est ici un "vous" collectif que j'emploie), tout englués de réel, vous n'êtes capables de causer que de seconde guerre mondiale, de Lewis Carroll, de japonais cinglés ou de l'Ouest Américain Tellement Super Cool. Une licorne vous fait marrer, mais la licorne vous emmerde : elle plait aux gens, elle. Elle leur parle.
Plutôt que de stigmatiser les pratiques de vos confrères, sans même avoir le courage de les nommer, je vous enjoindrais bien à vous mettre au travail et à nous pondre une trilogie digne de ce nom, sans sarcasme ni références post-modernes. Mais, sachant que vous en êtes incapables, et que c'est dans cette frustration même que vous puisez le fiel nécessaire à vos jérémiades pour happy few bêlants, je vous souhaite (et nous souhaite aussi à nous, les fans) une pause longue, voire définitive.
Continuez donc d'écrire votre blog en attendant la panne finale ! La littérature ne s'en portera pas plus mal. Personne ne vous lit, les gars ! Et vous avez même réussi à vous fâcher avec Serge Lehman, bravissimo !
Sur ce, je m'en retourne lire un certain recueil de nouvelles identitaires publiés chez un "petit" éditeur que, bouffis de morgue et de suffisance, vous méprisez sûrement.
Et j'ai l'honneur de ne pas vous saluer.
Vous pouvez mettre mon nom si vous voulez, je m'en fous.
L.
Le lecteur sympathisant est prié de ne pas envoyer de mail de soutien : conscient de ses faiblesse et de ses tares, le héraut de l'ImagInaIre se tient droit, face au vent glacé de la mésestime.
Chère Ligue Deu (même si je ne donne pas cher de votre peau).
Vous me faites bien marrer, si j'ose dire : vos posts suintent l'insatisfaction et l'ennui. J'ai été regarder vos ventes sur edistat et je dois dire que je suis assez mort de rire. Venez prétendre après celà que vous n'êtes pas aigris ? Certains des auteurs de la Vraie Ligue de l'Imaginaire ont vendu en un seul livre plus que vous tous réunis.
J'ai sous les yeux un roman de Fabrice Colin - qui, soit dit en passant, n'a plus écrit le moindre de texte de fantasy, à part une pitoyable variation sur les dragons et le nazime - pitié ! - depuis des lustres, et je ne vois pas très bien du haut de quel perchoir ce petit branlotin, si c'est bien de lui qu'il s'agit, se permet d'asséner jour après jour ses leçons faussement désinvoltes à la communauté SF, qui s'en sort parfaitement sans lui, merci. Je vous prends une page au hasard : "Une cité excessive s'offrait à ma vue." Putain, sans rire (pas facile) : c'est juste pathétique. Une cité excessive ? Et la bourgade "juste ce qu'il faut", elle est où ? Il faudrait commencer par apprendre à écrire avant de donner son avis sur tout.
Je vais vous dire ce que je pense : les vrais auteurs de fantasy ont un public, eux. Ils écrivent avec leurs tripes, les gens le savent, ils achètent leurs livres, fin de l'histoire.
Vous (et c'est ici un "vous" collectif que j'emploie), tout englués de réel, vous n'êtes capables de causer que de seconde guerre mondiale, de Lewis Carroll, de japonais cinglés ou de l'Ouest Américain Tellement Super Cool. Une licorne vous fait marrer, mais la licorne vous emmerde : elle plait aux gens, elle. Elle leur parle.
Plutôt que de stigmatiser les pratiques de vos confrères, sans même avoir le courage de les nommer, je vous enjoindrais bien à vous mettre au travail et à nous pondre une trilogie digne de ce nom, sans sarcasme ni références post-modernes. Mais, sachant que vous en êtes incapables, et que c'est dans cette frustration même que vous puisez le fiel nécessaire à vos jérémiades pour happy few bêlants, je vous souhaite (et nous souhaite aussi à nous, les fans) une pause longue, voire définitive.
Continuez donc d'écrire votre blog en attendant la panne finale ! La littérature ne s'en portera pas plus mal. Personne ne vous lit, les gars ! Et vous avez même réussi à vous fâcher avec Serge Lehman, bravissimo !
Sur ce, je m'en retourne lire un certain recueil de nouvelles identitaires publiés chez un "petit" éditeur que, bouffis de morgue et de suffisance, vous méprisez sûrement.
Et j'ai l'honneur de ne pas vous saluer.
Vous pouvez mettre mon nom si vous voulez, je m'en fous.
L.